Parents, devez-vous entraîner vos propres enfants?

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Aujourd’hui, les enfants pratiquent une variété de sports et ont même des entraîneurs personnels, des camps d’entraînement et souffrent de blessures dues au surmenage, mais la plupart des enfants qui pratiquent un sport reçoivent l’enseignement à l’ancienne.

L’encadrement d’un enfant dans le sport n’est pas pour tous les parents. En fait, ce n’est pas pour la plupart des parents. Alors que certains parents et enfants apprécient la relation qui se développe en jouant et en pratiquant des sports ensemble, beaucoup d’enfants luttent inutilement avec les défis que cette situation présente.

Avantages et inconvénients des parents Coaching des enfants

Une enquête auprès des pères et des fils dans une situation de parent-entraîneur a révélé une variété d’avantages perçus, mais autant de problèmes potentiels de cet arrangement:

Les Pros
Les fils ont rapporté qu’ils ont reçu plus d’éloges et plus d’instruction technique, et ils ont senti que leurs pères avaient une meilleure compréhension de leurs capacités que d’autres entraîneurs. Ils ont aussi aimé passer du temps de qualité avec leurs pères pendant les jeux et les entraînements.

Les pères ont rapporté la fierté dans les accomplissements de leurs fils et ont apprécié des interactions sociales positives avec l’équipe et d’autres parents. Ils ont apprécié l’occasion d’enseigner des compétences et des valeurs tout en passant du temps de qualité avec leurs fils.

Les inconvénients
D’autre part, les enfants ont rapporté de nombreuses réactions émotionnelles négatives, y compris une pression supplémentaire et des attentes pour gagner, et un plus grand conflit à la maison. Ils ont également signalé un manque de compréhension et d’empathie de la part de leurs pères, plus de critiques pour les erreurs, et un comportement injuste comparé à celui dirigé vers leurs coéquipiers.

Parmi les points négatifs, les pères ont rapporté l’impossibilité de séparer facilement un entraîneur d’un père. Ils ont souvent placé plus d’attentes et de pression sur leurs fils pour réussir et ont dit qu’ils montraient du favoritisme envers leurs fils.

Conseils pour les parents qui entraînent

Séparer le parent de l’entraîneur
L’un des plus grands défis auxquels un parent-entraîneur est confronté est l’incapacité de séparer ces deux rôles les uns des autres.

Cela peut créer de la confusion chez l’enfant. Pour maîtriser ces rôles et les vivre de manière indépendante, commencez par utiliser l’environnement comme repère pour votre comportement. Vous êtes un entraîneur sur le terrain et un parent lorsque vous êtes à la maison.

En tant que parent, votre travail consiste à fournir un amour et un soutien inconditionnels. Laissez les critiques des choses qui se sont passées dans les pratiques et les jeux derrière, et essayez de parler de choses autres que le sport, comme l’école, les amis et les passe-temps.

Traitez votre enfant équitablement
Lorsque vous agissez en tant qu’entraîneur, il est impératif de devenir plus objectif. Soyez juste et réaliste quant aux capacités de votre enfant, et évitez de montrer du favoritisme. En essayant de faire cela, certains parents vont trop loin dans l’autre sens et sont trop durs envers leurs enfants, ce qui finit par se retourner contre eux. Pression inutile sur n’importe quel enfant peut entraîner des résultats négatifs, y compris des explosions de colère et des troubles émotionnels cachés.

Parlez ouvertement avec votre enfant
Envisagez de discuter avec votre fils ou votre fille de votre intérêt à entraîner l’équipe. Comment se sent-il à ce sujet? Vous constaterez peut-être qu’une conversation ouverte et honnête rendra l’expérience de coaching plus gratifiante pour vous deux.

Établir des règles de conduite
Le Dr Rich de Verywell sait de première main que la mise en place de certaines attentes en matière de conduite peut rendre les journées de jeu moins stressantes pour les enfants et leurs parents.

Il a utilisé la stratégie suivante pendant cinq années de coaching de baseball pour les équipes de son fils. "Ma règle était que tout enfant dont le parent a crié à un arbitre serait établi pour le reste du jeu. Je n’ai jamais eu un parent crier à un arbitre plus d’une fois par saison. (Il m’a également empêché de dire quoi que ce soit aux arbitres même un entraîneur, puisque mon fils ne voulait pas être mis au banc, non plus.)

Voir aussi: À faire et à ne pas faire pour les parents d’athlètes

Source: Porter Kay Porter, Ph.D. L’Athlète Mental, Cinétique Humaine, 2003

Weiss, M. R., & Fretwell, S. D. (2005). La relation parent-entraîneur / enfant-athlète dans le sport chez les jeunes: cordiale, contentieuse ou énigmatique?

Research Quarterly for Exercise and Sport, 76 (3), 286-305.

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