Ipilimumab pour le traitement du mélanome

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Ipilimumab est approuvé par la Food and Drug Administration pour traiter le mélanome. C’est une bonne nouvelle pour les patients, qui ont longtemps eu peu d’options une fois que le mélanome s’est propagé à d’autres parties du corps (stade IV de la maladie).

Qu’est-ce que le mélanome?

Le mélanome, le type de cancer de la peau le plus grave, se développe dans les cellules (mélanocytes) qui produisent la mélanine – le pigment qui donne sa couleur à la peau.

Le mélanome peut aussi se former dans les yeux et, rarement, dans les organes internes, tels que les intestins.

Comment fonctionne l’ipilumumab?

L’ipilumumab est un anticorps qui active le système immunitaire du corps pour lutter contre le mélanome en inhibant la molécule cytotoxique de l’antigène 4 associé aux lymphocytes T (CTLA-4). CTLA-4 est une molécule sur les cellules T, un type de globule blanc qui joue un rôle essentiel dans la régulation des réponses immunitaires naturelles. La présence de CTLA-4 supprime la réponse du système immunitaire à la maladie, bloquant ainsi son activité stimule le système immunitaire pour lutter contre le mélanome.

Les preuves de l’efficacité de l’ipilumumab

Trois essais cliniques de phase II ont montré que le traitement par ipilimumab se traduit par un taux de survie à un an de 47 à 51% chez les patients atteints de mélanome de stade III ou IV, soit près du double de la moyenne.

Il est testé dans des essais avancés (phase III) par lui-même et en combinaison avec des vaccins, d’autres immunothérapies (telles que l’interleukine-2) et des chimiothérapies (comme la dacarbazine).

Les taux de réponse globaux vont de 13% avec ipilimumab plus vaccin chez les patients atteints de stade IV à 17 et 22% respectivement avec ipilimumab plus dacarbazine ou interleukine-2 chez les patients présentant une maladie métastatique. Les réponses ont duré longtemps et, parmi celles qui ont connu des effets secondaires plus graves, des taux de réponse encore plus élevés ont été observés (jusqu’à 36%).

Ces résultats indiquent que plus d’un tiers des patients traités par ipilimumab avec un mélanome avancé ont un bénéfice de survie à long terme, une réussite rare dans le traitement de cette maladie.

Effets secondaires de l’ipilumumab

Contrairement à la chimiothérapie, où les effets secondaires deviennent évidents peu après le début du traitement, les effets secondaires associés à l’ipilimumab peuvent varier considérablement, probablement parce que le système immunitaire humain varie d’une personne à l’autre.

Les effets secondaires les plus courants de l’ipilimumab se produisent dans le tractus gastro-intestinal (comme la diarrhée et l’inflammation du côlon) et la peau (comme les éruptions cutanées et l’inflammation de la peau). Les effets secondaires moins fréquents comprennent l’hépatite, l’inflammation de l’hypophyse (hypophysite), l’inflammation des yeux (uvéite) et les problèmes rénaux (néphrite). Les effets secondaires surviennent chez 84% des patients, mais ils sont généralement légers et traitables.

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