Aider à gérer le délire et l’impatience terminale

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Le délire et l’agitation en phase terminale sont des symptômes pénibles éprouvés par certains patients mourants. Une fois que vous avez reconnu que ces symptômes et les causes potentielles ont été identifiés, vous vous demandez peut-être comment vous pouvez aider votre fournisseur de soins de santé à les gérer. La meilleure façon d’aider à gérer le délire et l’agitation terminale est de les empêcher de se produire ou de se reproduire.

Voici des conseils que vous pouvez utiliser pour aider votre proche à traverser un épisode de délire et prévenir les épisodes suivants.

Gérer le délire et l’impatience terminale

Gestion des médicaments

Comme les médicaments sont une cause fréquente de délire, il est important de suivre attentivement le calendrier et les instructions de votre fournisseur de soins de santé. Idéalement, vous devriez être capable de reconnaître un médicament par son nom générique et son nom de marque, de connaître les effets secondaires les plus courants et de savoir exactement quand et pourquoi votre proche le prend. Les tableaux de médicaments et les boîtes à pilules sont des outils utiles pour vous aider à rester organisé et dans les délais. Garder les fiches d’information sur les médicaments qui proviennent de la pharmacie avec vos médicaments est un moyen facile de garder à portée de main des informations vitales que vous pouvez consulter en cas de besoin. Assurez-vous de signaler tout effet secondaire soupçonné des médicaments à votre fournisseur de soins de santé ainsi que tous les nouveaux symptômes que vous remarquez.

Trouver plus de conseils pour une utilisation sécuritaire des médicaments

Votre médecin peut vous prescrire de nouveaux médicaments pour traiter le délire ou l’agitation terminale. Assurez-vous de comprendre quand et comment administrer les nouveaux médicaments et quels sont les nouveaux effets secondaires à surveiller. Donnez le médicament exactement tel que prescrit pour aider votre proche à être aussi calme et confortable que possible.

Certains médicaments couramment prescrits pour traiter le délire comprennent:

  • Haldol (halopéridol)
  • Ativan (lorazépam)
  • Valium (diazépam)

Gestion des symptômes

Tous les symptômes nouveaux ou pénibles peuvent conduire au délire, il est donc particulièrement important de traiter les symptômes selon les instructions donné par votre fournisseur de soins de santé. Voici quelques liens vers des interventions spécifiques que vous pouvez prendre pour gérer certains symptômes communs et pénibles:

  • Douleur
  • Anxiété
  • Dyspnée
  • Constipation
  • Nausées et vomissements

Impact sur l’environnement

L’environnement de votre proche peut également avoir un impact direct sur le délire et l’agitation terminale. Les patients qui se trouvent dans un environnement inconnu, qui connaissent une privation sensorielle ou une surcharge sensorielle sont plus enclins au délire. Si votre proche est dans un environnement inconnu – comme une chambre d’hôpital, un hospice pour patients hospitalisés ou une maison de retraite – vous pouvez rendre l’environnement plus accueillant en apportant de chez vous sa couverture préférée, son oreiller, ses photos de famille et d’autres articles spéciaux .

Si votre proche souffre de privation sensorielle, vous pouvez aider en organisant des visites plus fréquentes – membres de la famille, amis, membres du clergé ou bénévoles des centres de soins palliatifs – pour aider à stimuler ses sens. Les odeurs familières peuvent aussi aider une personne privée de sens sensoriel à se détendre.

Les huiles essentielles, le pain cuit à la maison ou les biscuits, ou une bougie parfumée préférée peuvent apporter le confort et la familiarité.

Si, d’un autre côté, votre être cher est trop stimulé par le bruit, l’agitation, les visites fréquentes et les interruptions, vous pouvez aider en minimisant l’impact. Vous pouvez essayer de réduire le niveau de stimulation dans son environnement en:

  • Éteignant ou éteignant les téléviseurs
  • Fermez la porte
  • Minimisez l’utilisation d’appareils bruyants (aspirateurs, lave-vaisselle, laveuses, etc.)
  • Limitez le nombre de visiteurs et imposer des heures de visite strictes
  • Garder les conversations calmes et ne jamais discuter de choses pénibles où elle peut vous entendre
  • Si elle a un concentrateur d’oxygène, utilisez des tubes de longueur prolongée et déplacez le concentrateur dans une autre pièce ou placez-la dans un placard fermé.

Réorientation

La désorientation au temps et au lieu (ne sachant pas où vous êtes ou quand il est) est très pénible et peut contribuer au délire et à l’agitation terminale. Si votre être cher est confus et désorienté à l’heure et au lieu, essayez de lui rappeler doucement où elle est. Dites-lui la date, y compris l’année et l’heure. Si vos tentatives de la réorienter ou de la corriger lui causent plus de détresse, laissez-la tranquille. Cela est particulièrement important pour les patients qui savent qu’ils sont en train de mourir et deviennent plus agités lorsque leurs proches ne comprennent pas ce qui leur arrive.

En savoir plus sur la conscience de la mort proche

Quand tout le reste échoue

Dans les pires cas, le délire progresse vers l’agitation terminale, et malgré les meilleurs soins, l’angoisse, l’agitation et la détresse de votre proche ne peuvent pas être contrôlées. Si cela arrive à votre proche mourant, la sédation palliative peut être un dernier recours. La sédation palliative est l’utilisation de sédatifs pour atteindre le niveau de conscience souhaité. Bien que rare, il existe des moments où la sédation palliative est le seul moyen d’apporter confort et repos.

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