Comment le sérotriage affecte le risque de VIH

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Le sérotriage est une pratique courante chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Bien qu’il soit perçu comme diminuant le risque de contracter le VIH, il peut effectivement faire le contraire. Mettons en place une meilleure compréhension du sérotriage et pourquoi cela ne serait pas une bonne pratique à adopter.

Le sérotriage est la pratique consistant à choisir des partenaires sexuels en fonction de leur statut VIH. En d’autres termes, les gens «trient» leurs partenaires potentiels selon qu’ils sont séropositifs ou séronégatifs.

Le sérotriage gagne en popularité parmi les HSH.

Efficacité du sérotriage défié

Selon une étude publiée dans le "American Journal of Preventive Medicine", les hommes séronégatifs sont plus susceptibles de croire que parce qu’ils séro- serment leur engagement dans le sexe anal non protégé est moins risqué pour le VIH. Par conséquent, ils sont également moins susceptibles d’être concernés par l’utilisation de préservatifs lors de rapports sexuels anaux. Ainsi, parce que la peur d’infecter un partenaire négatif est supprimée, les rapports sexuels protégés ne sont souvent pas utilisés.En fait, les données scientifiques suggèrent que le sérotriage peut augmenter le risque de VIH au lieu de le diminuer. Cela est particulièrement vrai dans les zones où le dépistage du VIH est faible, selon une étude sur les «maladies sexuellement transmissibles».Alors qu’un couple séropositif et négatif – un couple sérodiscordant – s’engagerait probablement dans des pratiques sexuelles sûres pour éviter d’infecter le partenaire séronégatif, les couples dont les deux partenaires sont supposés être négatifs sont moins susceptibles d’utiliser une protection.

Dans ce cas, le couple n’a peut-être pas pris en compte la fenêtre de temps entre l’exposition et un test VIH positif. Rappelez-vous que le corps met un certain temps à produire suffisamment d’anticorps pour qu’un test VIH devienne positif. Par conséquent, si un test est effectué avant qu’il y ait suffisamment d’anticorps à détecter, le résultat sera négatif même s’il y a une infection par le VIH.Parmi les autres variables qui augmentent le risque de sérotriage conduisant à une infection par le VIH, on peut citer:

Un partenaire trompe son vrai statut VIH en disant qu’il est négatif quand il ne l’est pas.

Une personne ne sachant pas qu’elle est infectée parce qu’elle n’a pas été testée récemment pour le VIH.

Une personne supposant que son partenaire est séronégatif alors qu’en fait elle ne l’est pas.

Selon le CDC, le sérotriage ne protège pas contre d’autres infections sexuellement transmissibles, y compris l’hépatite B, l’hépatite C, la syphilis et l’herpès génital.

  • Parce que la sérotourisme est utilisé chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les CDC recommandent que les HSH subissent des tests VIH et MST au moins une fois par an, avec un plus grand effort tous les trois à six mois. De plus, l’abstinence ou la pratique de rapports sexuels protégés avec des préservatifs aidera à prévenir la transmission du VIH. L’essentiel: soyez avisé de votre santé et de vos risques sexuels.

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